Pourquoi ce blog ?

Parce que je pense qu'un témoignage n'est jamais inutile et que plus personne ne parle de cette saloperie...


jeudi 3 septembre 2015

Une baisse en augmentation... Et il ne s'agit pas du chômage...

Voici donc les derniers résultats... Tout va bien...
  • La charge virale est toujours indétectable :
  •  Mon bilan immunitaire est en très légère baisse.
  •  Le ratio Cd4/globule blanc, lui, passe de 30 à 32 %
Bref, je perds 12 Cd4 mais je gagne 2 points de ratio. Donc, cette baisse est une augmentation.

En revanche, il m'a demandé de faire l'examen que je redoute depuis le début : Je dois prendre rendez-vous chez le proctologue, la proctologue en l’occurrence. Super... En plus, il me dit qu'elle n'est pas sympa du tout. En même temps, passer ses journées à mettre son doigt dans le séant du tout venant ne doit pas être un facteur de bonne humeur et de joie...

Mais bon, quand il faut y aller, il faut y aller...

Prochain rendez-vous fin décembre pour la prise de sang et fin janvier pour les résultats.

Toujours surveillé ses boutons... On ne sait jamais...

Avant les résultats de la dernière prise de sang ce soir et dont je parlerais bien sûr, je me rends compte que j'ai oublié un évènement très désagréable physiquement et visuellement.

Il y a quelques mois, un petit bouton pousse sur ma joue gauche. Avant de comprendre ce que c'était, sans aucune connaissance dermatologique car je ne vais plus sur internet pour me foutre des trouilles bleues..., j'ai un peu gratté la chose. Évidemment, ni allant pas de main morte, parfois, la chose saignait...

Au bout de quelques semaines mais 1 semaine avant la gay pride de Lille, voyant la chose grossir, je décide enfin d'aller voir mon dermato qui m'annonce que c'est une verrue (super !!!) et qu'il va me la cramer à l'azote liquide... L'opération faite, une petite croute remplace l'affreuse chose.

Je lui demande au passage si un excès de maquillage sur la plaie poserait un éventuel problème parce que c'est la gay pride à Lille le week-end suivant et je ne peux pas y aller non maquillé (je suis un travelo, merde !!! Message subliminal aux intégristes gays...). Il me dit qu'il n'y aura aucun problème avec un petit sourire et ajoute que cela évitera même que le soleil tape dessus directement, que cela fasse une cicatrice, bref, que c'est même une bonne chose. Vive le make up !!!

Pour moi, l'histoire est terminée...

Que nenni, depuis 2 ou 3 semaines, des petits boutons réapparaissent. J'attends un peu, trop surement encore et vendredi (28 août), je retourne chez mon dermato. Là, c'est le drame : 12 verrues sur la gauche du visage. Les salopes, elles se sont reproduites.

Je lui demande la cause d'une telle prolifération. Il m'explique que c'est probablement dû à une baisse de l'immunité. Oups, j'ai des résultats sanguins qui vont tomber...

Je reprends donc un dose d'azote liquide :
"Une verrue, ça va... mais 12, bonjour les dégâts..."

Je rentre à la maison après avoir traversé Pigalle et Barbès sans me rendre compte de mon apparence réelle que je découvre horrifié devant mon miroir... Mon mari arrive après moi et voit affalée, dans le canapé, une créature boursoufflée, rouge, luisante, voire purulente, dont, évidemment, il ne s'approchera pas de la soirée...

Résultat des courses : 12 croutes qui viennent enfin de partir (il aura fallu 5 jours), une crème hyper hydratante qui me fait briller ou luire de mille feux (au choix) et surtout l'interdiction de me raser pendant 2 mois afin de bien vérifier qu'elles sont bien toutes parties et, important, ne pas prendre le risque de leur mettre un coup de rasoir intempestif qui pourrait causer une nouvelle invasion barbare...

Moi, barbu, manquait plus que ça !!! Un travelo (2 fois) barbu, ça me rappelle vaguement quelqu'un mais je n'ai plus sa ligne depuis bien longtemps, ni son talent...

Voici donc la photo peu ragoutante d'une partie du désastre facial qu'un simple petit bouton non surveillé a créé :
Conseil :
"Ne jamais gratter une verrue, elle se dispersera aussi vite qu'une idée de merde..."