Je suis beaucoup moins présent qu'il y a un an
sur ce blog mais les faits sont là... La maladie ne se gère pas du tout de la
même façon et surtout n'implique pas autant de temps à l'hôpital que dans les
années noires, entre 1983 et 1996 où nos amis, nos amours, nos amants tombaient
comme des mouches...
Donc, hier, c'était "prise de sang" à
8h00, un lendemain d'un gros week-end de fête chez mon petit frère, au nord de
Poitiers.
Les résultats ne tomberont que dans un mois et
j'espère qu'ils seront bons, il n'y a pas de raison mais, surtout, j'espère
qu'ils trouveront encore du sang au milieu du vin de ce week-end...
J'en profite pour relater une petite expérience
dont je me serais bien passé...
En octobre 2014, une fois que toutes mes
constantes étaient suffisamment bonnes, que j'avais repris suffisamment de
poids, j'ai pris l'initiative d'expliquer à mon petit frère (il a 2 ans de
moins que moi) quelle était la vraie nature de ma pathologie. Je lui avais
expliqué qu'il ne s'agissait pas "que" d'une tuberculose... Je ne
pouvais pas lui cacher la vraie nature du virus plus longtemps...
Pensant minimiser et amortir l'impact d'une telle
nouvelle, lui qui est d'un milieu où ce genre de virus est une toujours une
étrangeté monstrueuse et mortelle, je lui ai simplement dit :
"Tu sais, il vaut mieux cela
à un cancer...
Les traitements sont nettement
meilleurs
et je ne mourrai pas dans les 6 mois comme au début.
Les cancers font bien plus de
ravages..."
Cela l'a évidemment rassuré sur le coup et il a
parfaitement compris la situation. Mais, car il y a un évidemment un
"mais", mon petit frère a déclenché un cancer du poumon en mai
dernier (2015)... Sachant qu'il ne fume plus depuis plus de 15 ans, j'ai
immédiatement pensé qu'il faisait partie de ces agriculteurs que Monsanto et
leur terrible Roundup empoisonnait en toute discrétion...
Ma première réaction a été :
"Pourvu qu'il ne se souvienne
pas de ce que je lui ai dit..."
Il semblerait que pour l'instant, j'ai raison...
Ses traitements se passent plutôt pas trop mal mais je sais que je ne serai
rassuré que lorsqu'on lui dira : "Vous êtes en rémission..." Patience,
patience et surtout optimisme...
Voilà, c'était juste pour dire qu'en ce qui me
concerne tout va bien et qu'il y a des situations qui sont bien pires et dont
il n'est plus autant question...